Claude Berruyer

Claude Berruyer
1915 - 2009

Claude Berruyer est né le 10/04/1915 à Moirans, en Isère, issu d'une longue lignée d'agriculteurs et d'ouvriers.

Après l'apprentissage des métiers de serrurier, tourneur, ajusteur, ferronier d'art et mécanicien, il ressent l'appel du large et souhaite s'engager dans la marine. Il embarque sur le cuirassé Courbet en tant que mécanicien. Bon en travail comme en conduite, il devient quartier maître mécanicien. L’ingénieur principal, M. Dejean lui demande alors de partir en campagne. Il débarque et part rejoindre le Lamotte-Picquet, bateau amiral (avec l’amiral Degout) qui représente alors la France au Moyen-Orient.

Lors d'une permission à Moirans, durant une nuitée, il a la surprise de retrouver un marin du Lamotte-Picquet, Jean Colonel, natif de La Motte St Martin, secrétaire militaire, venu voir sa tante qui a une épicerie. Ils sympathisent donc et font ensemble le chemin du retour, de nouveau sur le D’Artagnan. Ils font même partie de la même bordée (bordée tribord).

Jean Colonel
A mon cher camarade d'exil, pour qu'il se souvienne
des joies et des peines partagées sur cette terre de Chine.
Jean Colonel
Shanghaï, le 20/06/1938

Après son séjour, Claude rejoindra le corps des marins pompiers de Marseille.

Resistance

Il entrera dans la résistance fin 1942 avec quelques amis à l'initiative de l'infirmier des marins-pompiers Dudouet, alias H28, qui profite de sa situation privilégiée (n'allant jamais au feu) pour renseigner les américains.

Resistance Resistance

Claude, alias "Mle 63", participera a de nombreuses opérations, dont entre autres :

Ces actions lui ont valu de nombreuses distinctions, saluant son appartenance à l'Armée Secrète (AS), à l'Organisation de Résistance de l'Armée (ORA - Groupe Dudouet), aux Forces Françaises de l'Intérieur (FFI) et aux Corps Francs de la Libération (CFL):

Resistance
Resistance

En 1951, il prend sa retraite de la Royale, et s'engage dans la marine Marchande, comme officier mécanicien sur les pétroliers, jusqu'à ses 55 ans en 1970.

Il retrouve régulièrement sa femme, Anna Anziani, à Châtenay, en Isère, dont il a eu une fille, Monique.


Claude travaille ensuite comme gardien à la Sédis à Saint Siméon de Bressieux, jusqu'en 1977. Il a alors la douleur de perdre sa femme Anna le 12 mars 1980.

Il s'éteint finalement le 26 septembre 2009, à 94 ans.

 

Ce site sur le croiseur Lamotte-Picquet a été créé en mai 2007 et actualisé le 29/09/2009

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